Côte d’Ivoire: un responsable du parti de Laurent Gbagbo kidnappé

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L’arrestation controversée de Gala Kolébi, communicant du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), a suscité une vive indignation. Survenue le 19 décembre à Bingerville, cette opération, menée par des agents encagoulés selon des témoins, s’est déroulée dans des circonstances troublantes.

Pour le PPA-CI de Laurent Gbagbo, cette situation est intolérable. Sébastien Dano Djédjé, le président exécutif du parti, dénonce des pratiques qu’il qualifie de « terrorisme d’État ». Lors d’une récente conférence de presse, il a pointé du doigt le pouvoir en place, accusant le gouvernement de détourner les institutions publiques à des fins de répression politique. Ces accusations s’ajoutent à un climat politique déjà tendu.

Des cas comme celui de Dosso Charles Rodel, enlevé en novembre dernier, montrent que ces agissements sont similaires. Localisé brièvement à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), aucune autre information sur son sort n’a filtré. Pour le PPA-CI, ces actes s’apparentent à des tentatives pour museler les voix discordantes. Le parti appelle à une mobilisation nationale pour protéger les libertés fondamentales et restaurer l’État de droit.

Alors que le pouvoir reste silencieux face à ces accusations, la société civile et plusieurs partis politiques commencent à élever la voix. Dans un pays où la démocratie est en constante construction, ces événements rappellent que les droits de l’homme ne doivent pas être relégués au second plan, quels que soient les enjeux politiques.

Bérenger HOUNHOUEGNON

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