Condamnés à 20 ans de réclusion criminelle pour complot contre la sûreté de l’État et corruption d’agent public, Olivier Boko et Oswald Homéky continuent de diviser l’opinion publique. Tandis que certains jugent la peine trop lourde, Janvier Yahouédéou, Coordonnateur des ministres conseillers, estime que cette peine est trop légère. Selon lui, au vu de la gravité des faits, la CRIET aurait pu frapper plus fort.
Sur un plateau télé, Janvier Yahouédéou n’a pas mâché ses mots. Pour lui, si le coup d’État avait réussi, Patrice Talon n’aurait pas survécu. Il explique que dans ce genre de situation, le chef de l’État est systématiquement éliminé. Et même s’il avait survécu, le chaos aurait été total, avec une guerre ouverte entre l’armée et les putschistes. « Ce qui est arrivé, c’est d’une monstrosité rare », a-t-il insisté. Pour Yahouédéou, 20 ans de prison, c’est peu au regard des risques encourus par le Bénin. Il va même plus loin en affirmant que s’il était juge, il aurait prononcé une peine plus sévère. Une déclaration qui ne manquera pas de relancer le débat, surtout chez ceux qui estiment que le verdict de la CRIET est déjà très dur.
Bérenger HOUNHOUEGNON
