Niger : l’option d’une intervention militaire de plus en plus persistante

International

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’as pas écarté l’intervention militaire au Niger même si elle semble être mise sous veilleuse. Dans un entretien accordé à France 24, ce vendredi 29 septembre 2023, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a réaffirmé que par rapport à la situation au Niger, « l’option militaire est toujours sur la table ». A l’en croire, l’institution sous-régionale est toujours engagée à rétablir l’ordre constitutionnel.
Mais dans ses propos, il a lancé un pic à la CEDEAO qui aurait pu s’intéresser fermement et avec autorité aux cas précédents (Mali, Burkina-Faso) de coup d’Etat.  « Dès le premier coup d’État, on aurait dû être ferme et prendre des mesures. C’est antidémocratique. C’est la tradition des années 70-80 qui est en train de revenir », a-t-il martelé. Pour le président bissau-guinéen, c’était une grande erreur de la part de la Cédéao de lever les sanctions au Mali.
Plus ferme, Umaro Sissoco Embaló a affirmé qu’une transition « n’est pas acceptable » au Niger.

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