Depuis le mercredi 23 avril 2025, le commissaire de Houègbo est placé en garde en vue, après la dénonciation d’un réseau de rançonnement, de corruption passive et d’abus de fonction au sein du commissariat. En effet, selon Le Potentiel, l’histoire a commencé avec des plaintes répétées des usagers du commissariat qui auraient été contraints de payer 5 000 FCFA pour l’obtention de certificats de perte ou pour des réquisitions judiciaires alors qu’elles sont censées être gratuites.
Ces services publics auraient donc été transformés en une source de revenu illégal pour certains policiers. Un agent comptable aurait même été spécialement affecté pour la récupération de ces sommes. Cette pratique a duré plusieurs mois. Devant l’ampleur du scandale, le directeur général de la police républicaine, Brice Kocou Allowanou, a immédiatement ordonné une enquête et dépêché une équipe d’inspection technique sur les lieux.
L’équipe d’inspection, après un examen minutieux des registres du commissariat et des témoignages des usagers, a confirmé les faits révélés par Le Potentiel. Les victimes du rançonnement ont décrit avec précision comment elles auraient été forcées de payer ces frais illégaux avant de voir leurs demandes traitées. Face à l’évidence, le commissaire de Houègbo, Dahlouin, a été mis aux arrêts de rigueur et transféré au Commissariat central de Cotonou pour y purger sa sanction disciplinaire. Cette affaire illustre la volonté du directeur général de la police républicaine de restaurer l’image d’une institution ternie par des pratiques de corruption. Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
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