Dans un numéro récent de » ECHOS DE LA CRIET », la Secrétaire Exécutive de l’Institut National de la Femme, Flore Djinou a présenté des cas de pédophilie et d’abus sexuels qui font froid au dos. Des enseignants censés être des éducateurs, prennent pour proies faciles des fillettes et abusent d’elles.
En effet, pour le premier cas, les faits se sont déroulés à Cotonou, département du Littoral. Depuis l’année scolaire 2022-2023, la mineure, une victime âgée de 16 ans fait objet de propositions indécentes de la part de son encadreur sportif connu sous les initiaux J-M D. R. et âgé de 34 ans. « Sous diverses pressions, la jeune fille s’est vue contrainte à des relations sexuelles dans une brousse située non loin de l’établissement scolaire», a confié la SE de l’INF. L’affaire portée devant la justice, le professeur de sport a été condamné le 03 juin 2024 à 5 ans de prison ferme, 1 million de FCFA d’amende et 500.000 FCFA de dommages et intérêts pour la victime.
L’enseignant a relevé appel pour ce jugement. La CRIET a retenu contre lui l’infraction de harcèlement commis par un enseignant sur son élève. En conséquence, la cour a confirmé purement et simplement le premier jugement, a précisé madame Flore Djinou.
Le second cas concerne une écolière de 12 ans en classe du CM1 qui a été déflorée par son maître H.S.H. âgé de 29 ans dans la salle de classe au moment où elle était vide. Les faits se sont produits après les Travaux Dirigés ( TD) le 04 mai 2024 dans une école du troisième arrondissement de Cotonou. La fillette rentrait à la maison au même titre que les autres quand l’enseignant l’interpella pour qu’elle le rejoigne dans la salle de classe. Il l’a forcée pour avoir un moment intime avec elle.
Lorsque la fillette, paniquée par l’écoulement du sang à la partie intime le lendemain de l’acte, elle s’est confiée à son père. Conduite en urgence à l’hôpital, les médecins ont confirmé une défloraison récente mais incomplète. A la CRIET, l’enseignant a reconnu les faits. Il a été condamné le 06 novembre 2024 à 10 ans de prison ferme, 1 million de FCFA d’amende et 500 000 FCFA pour la victime pour dommages et intérêts. Ce dernier a également interjeté appel. Mais son jugement a été confirmé. l’Institut National de la Femme appelle les victimes à dénoncer les cas de harcèlement et d’agression sexuelle le plus vite possible avant qu’il ne soit tard.
