Le Bureau d’Enquêtes- Accidents (BEA) a tenu ce jeudi 6 juin 2025 dans ses locaux, le deuxième séminaire inscrit au Plan de Travail Annuel (PTA) pour le compte de l’année 2025. Cette rencontre s’inscrit dans une série de quatre rendez-vous prévus pour renforcer les connaissances techniques et opérationnelles des différentes parties prenantes du secteur aérien béninois. Deux principales communications ont meublé les discussions.
Le Bureau Enquêtes-Accidents est un organisme spécialisé et indépendant, qui est chargé d’assurer pour le compte de l’Etat, les missions de réglementation sur les enquêtes accidents et incidents d’aviation civile. En effet, le séminaire ayant rassemblé plusieurs participants, a pour objectifs de faire mieux connaître le BEA Bénin et de renforcer les capacités de son personnel suivant le PTA 2025. « Le 24 avril 2025, dans cette salle vous étiez invités à un séminaire organisé par la Direction générale du Bureau d’Enquête Accident. C’était le début d’une série de quatre séminaires inscrites dans le plan de travail annuel PTA de l’année 2025. Alors, c’était le début d’une série de quatre séminaires, comme je le disais tout à l’heure, inscrits dans le PTA de l’année 2025, volé information générale», a rappelé le Directeur Général du BEA, M. Paul Gongo. Dans son mot, le Commissaire divisionnel de police, Awo Rachidi, représentant le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a salué la qualité des communications dirigées par des experts. Il a souligné que ce type de formation permet non seulement au personnel du BEA d’être plus compétent, mais aussi à d’autres personnes de mieux comprendre le fonctionnement des activités liées à l’aviation.
Des communications majeures
Dans un premier temps, les participants ont été entretenus sur l’ « Organisation de l’espace aérien béninois». Le Bénin partage la gestion de l’espace aérien avec le Togo. En terme de répartition, le Bénin s’occupe du sol jusqu’à 7 km d’altitude alors que son voisin prend en compte le haut. Les différentes voies aériennes dont dispose le Bénin ont évoquées avec leurs implications. Il faut noter que cette première communication assurée par l’ASECNA trouve sa pertinence en ce sens que le trafic aérien régional se densifie et l’optimisation des trajectoires devient cruciale pour la sécurité, l’efficacité et la durabilité des opérations aériennes.

Dans un second temps, la thématique intitulée « les principales étapes de la notification d’un incident ou accident d’aviation civile» a été développée par le Technicien de l’aviation civile EAMAC et Enquêteur de Première Information -BEA, Derreck Oswald Amegbédji. Dans ses propos, il a fait savoir que la notification en aéronautique d’un incident ou accident en aviation civile est un processus vital qui vise a assurer la sécurité et l’efficacité des opérations aériennes. Cela s’inscrit dans le but de garantir la célérité de l’enquête et repose sur les normes internationales. La seconde a permis de rappeler les obligations légales, les normes internationales de l’OACI (annexe 13, Doc 9962 et Doc 9756); les exigences régionales, notamment Directive UEMOA N°5, et le cadre juridique béninois ( loi 2024-29, RAB 13). Il faut noter que Derreck Oswald Amegbédji a insisté sur le rôle indépendant, impartial et confidentiel du BEA en tant qu’autorité nationale compétente pour recevoir, traiter et transmettre les notifications aux parties concernées.