Huit coureuses africaines prennent part ce dimanche 4 août 2024 à l’épreuve de la course en ligne. Doyenne (39 ans) d’un peloton de 93 participantes, la Sud-africaine Ashleigh Moolman Pasio dispute ses quatrièmes JO.
Dix-neuf ans, ce sont les années qui séparent Ashleigh Moolman Pasio de la juvénile Tchèque Julia Kopecký, deux compétitrices parmi l’important peloton de candidates, au podium dans la course en ligne.
Abonnée aux Jeux depuis Londres 2012, la Sud-africaine dispute probablement ses derniers JO à Paris.
A 39 ans, la native de Pretoria a pour mission, avec sept autres coureuses, de défendre les couleurs de l’Afrique. A ses côtés, Nesrine Houilli de l’Algérie, Awa Bamogo du Burkina Faso , Kimberley Le Court de Billot de l’Ile Maurice, la Namibienne Looser Vera, la Nigériane Ese Ukpeseraye, Diane Ingabire du Rwanda et enfin l’autre Sud-africaine Tiffany Keep.
Parmi le contingent africain, la doyenne Ashleigh Moolman Pasio paraît être la seule capable d’aller titiller les grosses cylindrées.
19e du classement UCI en 2023, la quadruple championne d’Afrique sur route et triple championne au contre la montre entre autres, voudra forcément finir en beauté.
Elle mettra en avant son expérience accumulée depuis le début de sa carrière dont ses 11 apparitions au Tour d’Italie et ses deux Tours de France.
16e aux JO de Londres, 10e à Rio 2016 -son meilleur classement- puis 13e à Tokyo, Ashleigh Moolman Pasio a par conséquent des comptes à régler avec les Jeux.
Elle manquera néanmoins de rythme après sa fracture des vertèbres subie en juin dernier. Et les autres dans tout ça ?
Elles sont très peu connues sur la scène mondiale. De l’Algérienne Nesrine Houilli, 225e mondial à la Burkinabè Awa Bamogo, non classée, difficile pour l’Afrique de croire à un exploit parmi elles. Leurs principaux faits d’armes, elles les ont accomplis seulement sur le continent.
C’est évidemment une expérience que s’apprêtent à vivre les coureuses africaines. Plusieurs d’entre elles disputent leurs premiers JO. Un round d’observation avant de revenir plus fortes, d’ici quatre ans à Los Angeles…
Avec Bernabé Kabré
Oméga Médias – Burkina Faso
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