Samedi 3 août, une cinquantaine de Boliviens sont montés sur la grande scène de la Station Afrique pour offrir une danse aux visiteurs. Un spectacle qui rappelle aux Africains leur lien historique avec le continent.
« Ça me rend fière de porter cette tenue. Nous sommes en France, très loin de la Bolivie, et pouvoir montrer un bout de notre pays ici, c’est quelque chose de très important », lance Sarah Cruz.
Dans une mini-robe au multiples couleurs, talons aux pieds, la jeune femme s’aligne aux côtés des autres danseuses. En face d’elles, des hommes en tenue de carnaval.
Cet après-midi à la station Afrique, ils ont pris d’assaut le lieu pour renouer avec leur culture à travers des danses traditionnelles. Entre la Caporale, le Tinku et la Cueca, les Boliviens résidant en France ont exprimé leur attachement à leur pays.
Pendant plus d’une quinzaine de minutes, ils ont dansé les caporales pour rappeler également aux Africains présents à la station le lien historique qui unit la Bolivie et l’Afrique.
« Cette danse a des origines africaines, elle est pratiquée par des Afro-Boliviens. Nous la proposons ici pour afficher clairement nos racines africaines. »
Un spectacle ovationné par des centaines de personnes qui avaient investi la Station Afrique.
Avec Nesta Yamgoto
Tchadinfos – tchad
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