Département du Couffo: un jeune homme kidnappé, sa famille lance un avis de recherche

Société

Département du Couffo: un jeune homme kidnappé, sa famille lance un avis de recherche

Depuis le 07 septembre 2024, Bossou Bellarmin, un jeune revendeur d’une trentaine d’années, est introuvable. Il a été enlevé dans un bar à Gohomé, commune de Djakotomey. Sa famille lance un appel à l’aide.

Léandre Houan 

Sa moto a été retrouvée, mais aucune trace de lui à ce jour. Selon la version de sa famille rapportée par nos confrères de Bénin News, Bossou Bellarmin travaillait dans son champ cet après-midi-là quand il a reçu un appel pour rejoindre des amis au bar “Merci Maman” à Hagoumé. Après en avoir informé sa femme, il est parti sans préciser qui l’avait appelé. Depuis, plus aucune nouvelle. Sa moto a été retrouvée plus tard par ses proches au commissariat de Gohomé.

Selon les policiers, le gérant du bar “Merci Maman” a ramené la moto de Bellarmin, affirmant que c’était l’interpôle qui l’avait arrêté. Cependant, des démarches menées par la famille auprès des autorités ont révélé que l’interpôle n’était pas impliqué. « Les agents nous ont rassurés qu’ils n’ont pas agi dans cette zone et qu’ils ne fonctionnent pas ainsi », rapporte la famille.

Quand les proches de Bellarmin se sont rendus au bar pour obtenir des informations, le gérant et les employés ont affirmé qu’ils avaient récemment pris service et ne savaient rien de l’enlèvement. Jusqu’à ce jour, malgré les efforts de la famille, Bellarmin reste introuvable, laissant ses proches dans l’angoisse. La famille continue d’espérer des réponses et demande l’aide des autorités et de toute personne susceptible de fournir des informations.

Bellarmin BOSSOU était dans cette tenue locale avant sa disparition.

 

 « Selon la police le gérant a déclaré au moment où il déposait la moto que c’est l’interpôle qui est venu chercher mon frère dans le bar. Nous nous sommes alors rendu au bar le 20 septembre dernier, pour plus d’éclaircissement mais à notre grande surprise, le gérant et les servantes que nous avons trouvé sur les lieux nous ont indiqué qu’ils ont nouvellement pris service et qu’ils n’en savent rien. Les démarches auprès de l’interpôle ont révélé que ce n’est pas eux qui ont opéré. Mieux, ils nous ont rassuré qu’ils n’ont pas opéré dans la zone et qu’ils ne fonctionnent pas de la sorte. Nous nous sommes également rapprochés de l’ex Ocrc et de la Bef où il n’y est pas non plus. Dernièrement, nous avons porté l’affaire devant le tribunal », a déclaré la famille. 

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