Une avancée significative pour les droits de l’homme et la justice au Bénin. Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire des Nations Unies a rendu, le 15 août 2024, une décision en faveur du Professeur Joël Aïvo, qualifiant sa détention d’arbitraire et demandant sa libération immédiate. Ce verdict intervient après une analyse approfondie des conditions de détention et des procédures judiciaires entourant l’affaire.
L’universitaire était arrêté en pleine circulation le 21 avril 2021 à Godomey Togoudo. Accusé de complot contre la sûreté de l’État et de blanchiment d’argent, Aïvo avait nié ces accusations, affirmant qu’elles étaient politiquement motivées en raison de ses critiques envers le gouvernement en place.
Le Groupe de Travail de l’ONU a souligné dans son rapport que les procédures judiciaires et les conditions de détention de Joël Aïvo violaient plusieurs droits fondamentaux, y compris le droit à un procès équitable et le droit à ne pas être détenu de manière arbitraire. Le rapport mentionne également les conditions inhumaines auxquelles Aïvo a été soumis, ajoutant une dimension supplémentaire à la gravité de la situation.
Bérenger HOUNHOUEGNON