À la suite de l’audience électorale du 14 novembre 2025, la Cour suprême du Bénin a réagi aux nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué en date du 21 novembre 2025, elle rejette les accusations de partialité et réaffirme son engagement envers la transparence et le respect strict de la loi.
L’audience électorale du 14 novembre dernier, diffusée en direct comme le veut désormais la pratique de la Cour suprême, a suscité une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont mis en doute l’impartialité de la procédure, allant jusqu’à pointer du doigt la manière dont les débats ont été menés. Face à ces critiques, le Cabinet du Président de la Cour suprême a publié un communiqué pour rétablir les faits. En début de ses écrits, la Cour a rappellé qu’elle a amorcé depuis 2023 une réforme qui rend ses audiences plus accessibles au public. Grâce à un partenariat avec la coopération chinoise et le soutien du gouvernement, un dispositif de retransmission en direct a été mis en place pour les chambres judiciaire et administrative. Cette innovation s’inscrit dans une volonté de transparence et ne vise aucun traitement de faveur ou de défaveur.
Abordant le vif du sujet, le communiqué souligne que tous les participants à l’audience, y compris le représentant du parti Les Démocrates, ont été traités avec respect. Ce dernier aurait d’ailleurs salué la rigueur du président de la Cour, Allassane Tigri, à l’issue des échanges. La Cour insiste sur le fait qu’aucune intention d’humiliation ou de discrimination n’a motivé la conduite des débats. Pour la Cour suprême, la justice ne saurait être instrumentalisée à des fins politiques. Elle se veut un service public impartial, guidé uniquement par la loi. «Le juge n’a qu’un seul devoir: appliquer la loi dans sa lettre et dans son esprit», peut-on lire dans le communiqué.

