Le nourrisson arraché à sa mère assassinée à coups de machette a été retrouvé et rendu à sa famille. Faut-il rappeler que ce meurtre a été commis le lundi 07 Avril dernier dans le village de Wamon, à Avrankou.
Alerté sur le drame produit, la Police républicaine n’a pas perdu de temps. Moins de 24 heures après les faits, la présumée meurtrière, qui n’était autre qu’une bonne amie de la victime, a été retrouvée alors qu’elle revenait du Nigeria. C’est elle qui a fini par cracher le morceau: elle avait emmené le bébé au-delà de la frontière avant de l’abandonner.
Grâce à l’efficacité de l’enquête menée, le nourrisson a pu être localisé au Nigeria puis rapatrié sain et sauf. Le bébé est désormais entre de bonnes mains, auprès de ses proches. Mais cette affaire ne s’arrête pas là. Lors de son audition, la suspecte a balancé le nom de son mari et deux de leurs complices, tous cueillis à Porto-Novo. Ils sont actuellement derrière les barreaux, poursuivis pour leur implication dans ce féminicide. Pendant que la justice suit son cours, l’Institut National de la Femme (INF), profondément touché, s’est déplacé jusqu’au domicile de la victime pour soutenir la famille. La Secrétaire exécutive Flore Djinou y était en personne, ce mardi 15 avril 2025, pour présenter les condoléances de l’institution, mais aussi pour dire que cette affaire ne restera pas sans suite.
L’INF ne veut pas se contenter de compatir. Il veut agir. Il a saisi le procureur pour se constituer partie civile dans ce dossier, et promet un accompagnement juridique et psychologique pour les proches de la défunte, car au-delà du drame, c’est tout un combat contre les violences faites aux femmes qui refait surface.