Au cours du mois d’octobre dernier, le gouvernement a publié un décret qui modifie plusieurs règles relatives aux pièces d’identité. Parmi les mesures les plus visibles, la durée de validité du Certificat d’Identification Personnelle (CIP) passe de deux à cinq ans. Cette prolongation, annoncée comme une simplification administrative, devrait réduire le nombre de démarches de renouvellement pour les usagers. Le même texte supprime l’obligation de légaliser six documents. Il s’agit du CIP, du certificat d’identification personnelle d’Afro‑descendant, du certificat d’identification personnelle d’étranger, de la Carte Nationale d’Identité Biométrique, du Passeport Ordinaire Biométrique et de la Carte de Résident. En pratique, les citoyens n’auront plus à se rendre à l’administration pour certifier la conformité de ces pièces, ce qui représente un gain de temps et d’argent.
Le passeport ordinaire biométrique, quant à lui, voit sa validité portée à six ans. Cependant, il devient automatiquement caduc si son titulaire perd la nationalité béninoise, quelle que soit la date d’émission. La Carte Nationale d’Identité Biométrique suit la même logique, elle est valable cinq ans, mais elle est immédiatement invalidée en cas de perte de la nationalité.
Ces changements s’inscrivent dans la continuité du programme de modernisation de l’état civil, qui comprend la mise en place du Registre National des Personnes Physiques et la numérisation des services de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes. L’objectif affiché est toujours le même, garantir la fiabilité des documents officiels et alléger les procédures pour les béninois, qu’ils soient résidents ou expatriés.
