Un décès survenu en garde à vue secoue la ville de Kandi, dans le nord du Bénin, suscitant indignation et appels à la justice. S. S., un homme interpellé le 21 avril 2025 dans une affaire de dette liée à des produits vivriers, est décédé le 25 avril dans des circonstances jugées suspectes.
Le drame s’est produit après son transfert du commissariat de Kassakou à celui de Kandi. Dès l’annonce du décès, la famille du défunt a publiquement mis en cause les agents du commissariat de Kassakou, les accusant d’avoir infligé des violences qui auraient conduit à la mort de leur proche.
Selon des informations rapportées par le journal Le Potentiel, le corps de la victime présente plusieurs blessures inquiétantes, notamment des plaies visibles, des traces de sang séché, la mâchoire fracturée et dents manquantes. Des éléments troublants qui alimentent les soupçons de maltraitance. Le commissaire de Kassakou rejette fermement ces accusations. Il s’appuie sur un rapport médical évoquant une rupture des vaisseaux sanguins au niveau des poignets, qu’il attribue à une tentative du détenu de briser ses menottes.
Cette version est toutefois contestée par la famille, qui exige une enquête transparente et réclame justice. Face à ces accusations graves et aux divergences de récits, les autorités ont ouvert deux enquêtes distinctes pour faire la lumière sur les faits : une enquête judiciaire, placée sous la supervision du parquet du tribunal de première instance de Kandi, et une enquête administrative conduite par la direction générale de la police républicaine.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
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