La Corée du Nord se retrouve au centre des préoccupations mondiales après des révélations sur un ordre direct de Kim Jong Un qui érige désormais le suicide en acte de trahison contre l’État. Selon des informations rapportées par Radio Free Asia, le dirigeant nord-coréen ordonne aux autorités locales de prévenir strictement toute tentative et exige des comptes lorsqu’un cas survient dans une communauté. Les responsables locaux restent exposés à des sanctions lorsqu’ils n’arrivent pas à empêcher un suicide, dans un contexte où le phénomène prend de l’ampleur sur tout le territoire.Les témoignages provenant de médias spécialisés décrivent une atmosphère de contrôle implacable, où même les familles des victimes pourraient subir des représailles. Le système de punition par association, profondément enraciné dans le dispositif politique nord-coréen, renforce cette pression permanente sur les citoyens. Plusieurs organisations de défense des droits humains alertent depuis des années sur ce mécanisme, qu’elles qualifient d’injuste et d’inhumain, car il frappe des proches innocents pour des actes qui échappent souvent à leur contrôle.Les observateurs internationaux estiment que cette nouvelle directive illustre un durcissement supplémentaire du régime dans sa gestion de la crise sociale et psychologique qui secoue la population. Le pouvoir central semble privilégier la répression plutôt que l’accompagnement, alors que le pays traverse des difficultés économiques persistantes, un isolement renforcé et une surveillance généralisée.La communauté internationale exprime son inquiétude face à une approche qui transforme un drame humain en faute politique. Des experts soulignent que ce type de mesures ne s’attaque pas aux causes profondes du malaise croissant au sein de la société nord-coréenne. L’opacité du régime, l’absence de médias indépendants et la fermeture du pays empêchent toute évaluation objective, mais les signaux envoyés par Pyongyang confirment un climat d’autorité strict qui alarme la planète.
