Les conflits fonciers dans le département du Couffo sont de plus en plus légion. Si les différends fonciers ne sont pas inédits, leur gestion, quant-à-elle, nécessite d’être regardée de près. En effet, en l’espace de six jours, deux décès ont déjà été enregistrés dans le département pour cause de conflits fonciers.
Le dernier meutre en date du mardi 08 avril s’est produit dans la commune de Dogbo, précisément dans le village à Hêdjamey. Alors qu’ils n’arrivaient pas à s’entendre autour du partage et de l’exploitation d’un domaine familial, un jeune homme s’en est violemment pris à son oncle. À coup de machettes, il a provoqué une hémorragie fatale à son oncle car « la victime et ses frères s’étaient accaparés d’une portion jugée disproportionnée du domaine », arguait le meurtrier. Face donc aux nombreuses discussions infructueuses autour du litige, le jeune a décidé d’en finir avec celui qu’il aura considéré comme le véritable obstacle à sa succession. Mais puisque la colère n’est jamais bonne conseillère, il se sera retrouvé dans les mailles de la justice où son sort sera décidé.
Le mélange meurtrier du conflit et de l’incivisme
Si le conflit de Hêdjamey a eu lieu au sein la même famille, celui de Klouékanmey a opposé deux différentes familles et s’est soldée en un affrontement entre populations et policier, avec à la clé, un mort. En effet, selon les informations rapportées par Le Potentiel, le conflit a trouvé son origine dans un contentieux domanial entre deux familles, et a même été porté au tribunal qui a tranché en faveur d’une famille. La famille perdante ne l’entendant pas de cette oreille, a décidé de se livrer à l’incivisme. La famille victorieuse aura alors essuyé des menaces et même des enlèvements. Finalement, elle fait recours à la police. Cette dernière débarque donc le 04 avril pour veiller à l’application des décisions du tribunal mais c’était sans compter sur le guet-apens qui avait été projeté pour eux. Une violente altercation entre civils et forces de l’ordre prend place. Des armes sont dégainées, des coups de feu sont tirés, un individu est atteint, et une famille est en cavale en attendant les représailles.
Ces conséquences désastreuses soulignent la mauvaise gestion des conflits fonciers. Une reconsidération s’avère urgente afin de mettre un terme aux multiples bains de sang générés par ce problème.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
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Rubensia CODJOVI