Lomé, la capitale de la République togolaise, accueille depuis le lundi 12 mai, la conférence de l’Union Africaine (UA) sur la dette publique. Placée sous le thème « Agenda de gestion de la dette publique en Afrique, restaurer et préserver la viabilité de la dette », cette rencontre de haut niveau rassemble des chefs d’État et de Gouvernement, des experts et partenaires financiers dans le but de recueillir des recommandations concrètes pour la gestion de la dette publique.
Les travaux de ladite conférence ont été lancés ce lundi par le président du conseil de la République togolaise Faure Gnassingbé. Dans son discours, il a indiqué qu’il relève, afin de soutenir le développement pour l’Afrique, de la nécessité des partenaires financiers d’accorder une dette aux Etats. « Financer l’Afrique, c’est investir dans la stabilité globale. Il est dans l’intérêt de l’Europe et même du monde entier d’aider l’Afrique à se financer. Il ne s’agit pas de charité mais de responsabilité partagée. Bien sûr, le monde entier sait que l’Afrique est la victime des dérèglements provoqués ailleurs, c’est donc un devoir de solidarité, surtout un impératif de lucidité. Il est temps de dire à nos partenaires que leur propre avenir dépend de notre stabilité, et que cette stabilité exige des ressources, pas des injonctions », a-t-il martelé.
Faure Gnassingbé a, en outre, invité ses pairs du continent à une lutte commune : celle de faire des questions de la dette une ambition africaine collective qui mettent la priorité sur la souveraineté du continent, surtout sa stabilité régionale. « Nous avons les ressources, la jeunesse, les talents pour un moteur de stabilité et d’innovation. La conviction est que l’Afrique a certainement un problème de dette, mais elle a aussi un problème de coordination. C’est à nous Africains de définir ensemble une doctrine partagée sur la dette, qui nous permet de parler d’une seule voix dans les enseignes internationales (…) », a ajouté le président du conseil de la République togolaise.
Pour sa part, le président ghanéen John Mahamat estime que la dette doit servir les peuples, ce qui veut dire, renforcer la supervision parlementaire sur l’utilisation de la dette publique et promouvoir des systèmes ouverts. Selon lui, 47% des pays publient des données sur les dettes et il faut un prêt productif et efficient. « Les prêts doivent être arrimés au projet à hauts impacts qui ont un retour sur l’investissement des populations, et enfin nous avons la solidarité régionale et aussi la réforme au niveau régional », a-t-il précisé.
Il faut rappeler que cette conférence qui s’étend sur trois jours prend fin ce mercredi avec la déclaration de Lomé.
Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
Téléchargez gratuitement et installez notre application sur votre mobile pour être au parfum de toute actualité👇
https://www.appcreator24.com/app3471954-9s7ice
OXYGÈNE, la vraie information au service du développement.