(Le budget du ministère exécuté à 83,47%)
Les performances à mi-parcours du Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ont été évaluées au 30 juin 2024. L’atelier tenu ce mardi, 16 juillet 2024 à Cotonou, a permis plus spécifiquement aux participants de passer au scanner les différents points d’exécution des activités de chaque programme du ministère.
C’était la journée du mardi dernier qui a été mise à profit par les acteurs pour scruter de façon minutieuse les différents points d’exécution des activités de chaque programme du ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale. L’occasion ont été également saisie pour renseigner les valeurs atteintes des indicateurs de performance de chaque programme et afin de ressortir les éventuels écarts, d’identifier les principales contraintes, de préconiser des dispositions appropriées en vue de la réalisation de meilleures performances en fin de gestion 2024, pour mieux aborder 2025.
En effet, en terme de performances déjà réalisées, le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Raphaël Akotègnon a livré des chiffres qui ont rassuré de la qualité du travail abattu au 30 juin 2024. Ainsi, il est ressorti que le budget du Ministère est exécuté, au 30 juin 2024 à 83,47% base engagement, contre 30,74% en 2023 et 82,36% base ordonnancement, contre 30,20% en 2023 soit une amélioration 52%. En ce qui concerne le d’exécution physique, une estimation de 35,69%, sur la base des pondérations des activités au PTA est faite contre 29,82% ; soit une amélioration de 5,87 points. On retient en outre que le programme d’Investissement public au MDGL sur le point de base engagement et base ordonnancement, est exécuté à 73,82% contre 24,34% au 30 juin 2023. Il a été aussi enregistré 73,51% contre 37,62% en 2023 soit une amélioration de 36% sur le plan du PIP.
« Ces performances enregistrées à mi-parcours sont les meilleures des trois dernières années de gestion au MDGL. Elles confirment donc à suffisance votre volonté de contribuer à la visibilité du secteur décentralisation/déconcentration », s’est réjouie l’autorité ministérielle.
Mais ces performances se justifient par plusieurs facteurs. Entre autres, on peut citer la consolidation et le transfert intégral des ressources du FADeC investissement pour donner aux communes les moyens nécessaires à la mise en œuvre de leur PDC ; la couverture complète des charges induite par la réforme structurelle du secteur de la Décentralisation, en faisant passer le FADeC fonctionnement du simple au double ; le démarrage effectif de la mise en œuvre, par les préfectures, du Programme d’Assistance-Conseil aux Communes ; le renforcement et le transfert de la subvention de l’Association nationale des Communes du Bénin (ANCB), surtout pour l’opérationnalisation du Bulletin de Performance communale et la formation des chefs d’arrondissement ; le raffermissement de l’audit et du contrôle et puis le suivi de la mise en œuvre du plan d’action de mitigation des risques du Ministère.
Il faut noter que les chiffres sus-évoqués renseignent sur la partition de l’Etat dans l’accompagnement de la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la Décentralisation par le transfert aux communes des ressources humaines et financières dans le but de leur faciliter le travail.