Condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes, Nicolas Sarkozy a obtenu une libération conditionnelle anticipée après trois mois de détention à domicile. Le parquet de Paris a confirmé le retrait de son bracelet électronique le 14 mai 2025.
Depuis le 07 février 2025, la peine de l’ancien président français était réduite sous forme de détention à domicile avec surveillance électronique. Grâce à son âge avancé et à sa conduite, il a sollicité une libération conditionnelle anticipée, avant même d’avoir purgé la moitié de sa peine. Sa requête, déposée le 16 avril 2025, a été validée le 12 mai 2025 par le juge d’application des peines. Deux jours plus tard, son bracelet électronique lui a été retiré.
Malgré cette libération, Nicolas Sarkozy reste soumis à plusieurs obligations, notamment l’obtention d’une autorisation préalable pour tout déplacement prolongé ou hors du territoire français, ainsi que le respect strict des convocations judiciaires.