Le ministre burkinabè de la Communication, porte-parole du gouvernement, Gilbert Ouédraogo, a dénoncé les circonstances obscures du décès de Alino Faso à Abidjan en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué lu le lundi 28 juillet 2025 sur la télévision nationale, il a indiqué que « jusqu’à cet instant, aucune notification n’a été faite ni aux autorités burkinabè, ni à son avocat, ni à sa famille de la part des autorités ivoiriennes ».Le gouvernement s’étonne que le drame s’est produit dans une école de gendarmerie et dénonce la gestion ténébreuse de cette affaire de la part des autorités ivoiriennes, qui semble montrer une « complaisance coupable face à l’arbitraire ». Le ministre a qualifié la mort d’Alino Faso d' »assassinat crapuleux » et a exigé de l’État de Côte d’Ivoire et du gouvernement ivoirien « la vérité et la justice ». « La mort de Alino Faso ne restera pas impunie », a assuré le ministre Gilbert Ouédraogo, saluant « la mémoire d’un homme de bonne volonté ». Le gouvernement burkinabè est déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire et à obtenir justice pour la victime.
