Lutte contre le terrorisme: L’AES demande une coopération régionale et internationale sans ingérence 

International

La Confédération des États du Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à relancer une lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, sans que les pays concernés ne subissent d’interférences extérieures. Cet appel a été lancé par le représentant permanent du Mali à New York, Issa Konfourou, au nom de l’Alliance des États du Sahel. Dans son développement, il a mis en avant les attaques terroristes répétées subit par la région du Sahel depuis plus d’une décennie. Il a avoué que ces attaques sont soutenues par des acteurs étrangers, et ciblent civils et infrastructures. Pour lui, c’est un «terrorisme économique». Plus loin, il a rappelé l’objectif de la création de l’Alliance par le capitaine Ibrahim Traoré, le général Assimi Goïta et le général Abdourahamane Tiani qui n’est rien d’autre que la volonté des trois nations de reprendre le contrôle de leur destin commun en mutualisant défense, diplomatie et développement. Il a tenu à rendre hommage aux forces de défense et de sécurité qui combattent quotidiennement les groupes armés.

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‎En ce qui concerne sa demande, il a insisté sur le fait que la lutte doit être à la fois régionale et internationale, mais dans le respect strict de la souveraineté et des choix stratégiques des États du Sahel. Dans le même sillage, il souhaite que la confiance soit rétablie entre les pays ouest‑africains car l’AES est ouverte à toute initiative de coordination sur une compréhension partagée de la menace et un dialogue exempt d’ingérences hostiles, de sanctions illégales ou de pressions militaires. Par sa voix, il a réaffirmé la détermination de l’AES à poursuivre le combat contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la région.

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