À la suite des récentes manifestations contre le régime en place, le gouvernement togolais a émis des mandats d’arrêt contre plusieurs membres du Mouvement du 6 juin (M66).
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 10 juillet 2025 à Lomé, le ministre de la Sécurité publique, le colonel Calixte Madjoulba, a accusé les initiateurs des mouvements de rue d’avoir cherché à déstabiliser les institutions. Il a également établi un lien entre ces actions et la situation sécuritaire dans la région du Sahel, ainsi que dans le nord du Togo.
Notons que le M66 est formé de quatre membres, tous résidants actuellement à l’étranger. Le mouvement s’est fait connaître par ses appels à la démission du président Faure Gnassingbé. Il tire son nom de la date du 6 juin, jour de naissance du chef de l’État.
Les autorités togolaises affirment que les manifestants ont franchi un seuil jugé inacceptable. «Cette fois-ci, les gens sont allés très loin», a déclaré le ministre. Il a martelé que les personnes concernées seraient recherchées, peu importe leur pays de résidence.
Récemment, le M66 a annoncé de nouvelles manifestations prévues les 16 et 17 juillet 2025, périodes des élections municipales.
Le M66 a annoncé de nouvelles manifestations prévues les 16 et 17 juillet 2025, périodes des élections municipales.