Pour des faits de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme quatre (04) établissements bancaires et un organisme de monnaie électronique ont été punis par la Commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).Cette décision a été prise lors de la 146ᵉ session tenue les 20 et 21 mars 2025 rapporte Economie 24. Au Burkina Faso, deux banques ont reçu des sanctions suite aux auditions de leurs dirigeants. L’une d’elles a été réprimandée pour des manquements aux lois et régulations en vigueur, notamment en ce qui concerne des insuffisances dans la gouvernance et la gestion des risques.
D’après le communiqué de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en plus de la sanction disciplinaire, elle devra verser la somme de trois cents millions (300 000 000) de FCFA, selon les dispositions de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018, qui précise les modalités d’application des sanctions financières imposées par la Commission Bancaire de l’UEMOA aux établissements de crédit.
Une autre banque au Burkina Faso a reçu un avertissement en raison de manquements aux lois et règlements applicables aux institutions de crédit, notamment des lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Outre la sanction disciplinaire, cette banque a été pénalisée d’un montant de 151 milliards FCFA, conformément aux règles de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018, qui établit les modalités d’application des sanctions pécuniaires à l’égard des établissements de crédit de l’UEMOA.
Une banque opérant en Côte d’Ivoire a également été sanctionnée, recevant un blâme. Elle est accusée de manquements aux lois et règlements en vigueur, particulièrement en matière de gouvernance, de gestion des risques et des dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent ainsi que le financement du terrorisme.
En plus de la sanction disciplinaire, cette banque a été condamnée à une amende de trois cents millions (300 000 000) de FCFA, selon les règles de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018, qui détermine les modalités d’application des sanctions pécuniaires imposées par la Commission Bancaire de l’UEMOA aux établissements de crédit.
Au Sénégal, un établissement de monnaie électronique a reçu un avertissement. Cette mesure disciplinaire a été décidée en raison de manquements et de violations des lois et régulations en vigueur pour les institutions de ce type, notamment des lacunes en matière de gouvernance, de gestion des risques, de conformité aux normes prudentielles, ainsi que des insuffisances dans le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. L’institution a été condamnée à verser un montant de trente-huit millions (38 000 000) de FCFA, conformément aux règles établies par l’Instruction n° 002-03-2019 du 25 mars 2019 concernant les sanctions financières imposées par la Commission Bancaire envers les établissements de monnaie électronique de l’UEMOA.
La dernière sanction a été infligée à une banque du Niger. Cette dernière a été réprimandée à cause de manquements et de contraventions aux lois et règles applicables aux établissements de crédit, en particulier des lacunes au niveau de la gouvernance, de la gestion des risques et des mécanismes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En plus de la sanction disciplinaire, la banque a également été condamnée à une amende de trois cents millions (300 000 000) de FCFA, selon les dispositions de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018 qui régit les sanctions financières imposées par la Commission Bancaire de l’UEMOA aux établissements de crédit de l’UEMOA.