À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en 2026, l’absence de déclaration officielle de candidatures suscitent de vives réactions au sein de l’opinion publique. Interrogé ce dimanche 20 juillet sur Canal 3, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté des éclaircissements sur la situation.
Selon lui, le silence constaté dans le paysage politique n’est pas anormal, ni inquiétant. Il estime que les partis politiques agissent selon une stratégie propre à chacun, dans le respect du calendrier électoral. «Je n’ai pas encore vu un parti proposer son candidat. Je pense que c’est une question de stratégie. Nous connaissons tous le calendrier électoral. Nous n’avons qu’à patienter», a-t-il déclaré. Il a rassuré qu’on y verra plus clair d’ici la mi-octobre. Il a évoqué la possibilité que les partis politiques seraient entrain de travailler en interne, à l’abri des regards, en attendant le moment opportun pour se positionner officiellement. Pour lui, «l’objectif, c’est qu’à la fin, on sache qui est prêt à prendre la relève». Il a par ailleurs rappelé que certaines personnalités ont déjà affiché leurs intentions, mais que des doutes persistent dans l’opinion sur leur capacité à porter une candidature viable, en raison des réformes électorales mises en place au cours des dernières années. Ces réformes, qualifiées de structurantes, exigent des conditions précises que tous les candidats devront remplir. Et si ils remplissent ces conditions, leurs candidatures seront retenues.