Le concours de recrutement au profit du ministère du Travail et de la Fonction publique (MTFP), du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance (MASM) et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) s’est ouvert ce samedi 15 novembre 2025 dans l’enceinte du CEG Sainte Rita. Une matinée intense, marquée par une forte affluence et la présence des trois ministres concernés, venus constater de près les conditions d’organisation.Dès 8 heures, les salles se sont remplies. Les visages des candidats, mêlant confiance et anxiété, rappellent l’importance de ce rendez-vous national.
Au total, 993 postulants, dont 458 femmes et 535 hommes, et 14 personnes en situation de handicap, tentent d’obtenir l’un des 117 postes mis en compétition. La ministre du Travail et de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, a insisté sur la portée de cette opération. « Mes collègues et moi avons procédé au lancement du concours. Au total, 993 candidats composent en ce moment », a-t-elle dit. Elle a salué également la parité remarquable observée cette année : « Nous avons à peu près 50 % de femmes et 50 % d’hommes. »Dans son intervention, la ministre est revenue sur l’épisode du concours de juillet 2025 au profit du MEF, annulé pour cause de disparité dans l’utilisation des calculatrices. Une reprise partielle se tient ce même jour à 15 heures pour 110 candidats, dont 15 femmes.« Nous reprenons cet après-midi pour leur garantir une chance équitable. » a-t-elle précisé. Pour Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, ce concours répond à un besoin essentiel du pays. A l’en croire, «c’est une avancée très importante ». Son département bénéficie de 75 nouveaux agents dans des métiers stratégiques comme assistant social, psychologist, infirmier, professionnel de la restauration ou de l’hôtellerie.
Elle met en avant un objectif clair, celui de rapprocher davantage les services sociaux de base des populations et renforcer l’efficacité des actions de terrain.La ministre de l’Enseignement supérieur, Éléonore Yayi Ladekan, a rappelé la nécessité de combler les départs à la retraite et les mouvements du personnel : « Lorsque nous lançons un concours, c’est qu’il y a un besoin. ».Les 32 postes attribués à son ministère concernent informaticiens, statisticiens, planificateurs et attachés administratifs et financiers. Par ailleurs, elle a salué les réformes en cours, orientées vers la qualité et la digitalisation de l’enseignement supérieur.
Gabin TOVONON

