La salle de conférence de la CNSS a servi de cadre le 31 juillet 2025 à une rencontre entre l’Agence nationale d’identification des personnes, les partis politiques et les organisations des sociétés civiles. Au cœur des échanges, l’amélioration des services de l’Anip et les nouvelles avancées relatives aux données électorales en vue des élections générales de 2026. Trois temps forts ont marqué la séance. L’intervention du DG/ Anip, Aristide ADJINACOU GNAHOUI, la démonstration sur les différentes plateformes et les questions/réponses.Dans ses propos liminaires, le DG/Anip a rappelé les services disponibles sur la plateforme anip.bj. Il s’agit notamment du NPI, accès aux données personnelles, vérification de l’authenticité des pièces, consultation du centre de vote, obtenir des pièces d’identification et d’état civil (acte de naissance, certificat de résidence, Cip, Cnib, certificat Fid…)
L’une des bonnes nouvelles apportées par le DG/Anip, c’est le premier portail Ussd mis à la disposition des populations pour bénéficier des services de l’Anip. En effet, l’institution a pensé à ceux qui ne disposent pas de téléphones Android ou d’une connexion Internet. Il suffit juste de composer *151# pour faire les mêmes opérations citées plus haut.
Un planning bien défini
Dans la perspective des élections générales de 2026, l’Anip joue déjà sa partition. Aristide ADJINACOU a levé un coin de voile sur les différentes étapes devant conduire à la transmission de la Liste électorale informatisée (LEI) à la Céna. Elles se présentent comme suit :
-31 juillet au 28 septembre 2025 : consultation des centres de vote. À en croire le DG/Anip, à cette étape, les citoyens qui le désirent pourraient faire des transferts si possible.13 au 28 septembre :
-affichage de la liste électorale dans les bureaux de vote et prise en compte des réclamations.
-28 octobre au 11 novembre : affichage LEI définitive.
-13 novembre : Liste électorale informatisée transmise à la Céna.
Dans la suite de son intervention, le DG/ Anip a rassuré les membres des Osc et les représentants des partis politiques. L’institution travaille à mettre à disposition de la Céna, une infrastructure électorale moderne dira-t-il. << En 2026, voter doit être simple, accessible et universel >> affirme Aristide ADJINACOU GNAHOUI pour conclure ses propos.
L’acte 2 de la séance a été consacré aux démonstrations sur les différentes plateformes de l’Anip. L’honneur est revenu au développeur web de l’institution, M. Elvis Dona DAA-KPODÉ de faire cet exercice. Sur la plateforme anip.bj et puis sur le portail Ussd, il a montré à l’assistante comment procéder pour accéder aux services de l’Anip sans se déplacer. Après les deux communications, les participants ont exprimé leurs préoccupations. À l’unanimité, ils ont salué le travail qui a été abattu jusque-là. Toutefois, il y a eu quelques appréhensions et recommandations enregistrées. La question relative au transfert du centre de vote est constamment revenue. Les doléances concernent essentiellement la mise à disposition des partis politiques et des Osc d’un document qui résume le processus, la multiplication des séances similaires sur toute l’étendue du territoire national.Le DG/Anip a répondu à toutes les questions. Les recommandations ont été également prises en compte.
Par Ignace Natonnagnon