En Tunisie, quatorze personnes appartenant à la communauté LGBTQ+ ont été arrêtées au cours de la dernière semaine. Neuf interpellations ont eu lieu à Tunis et cinq à Djerba. Selon plusieurs associations locales et internationales, ces arrestations s’inscrivent dans un contexte de répression accrue contre les minorités sexuelles. Les organisations dénoncent des interventions jugées violentes et arbitraires, suivies d’incarcérations.
Notons qu’en même que l’homosexualité est pénalisée en Tunisie par l’article 230 du Code pénal. Cet article prévoit jusqu’à trois ans d’emprisonnement. D’après Amnesty International, 84 personnes ont été arrêtées entre décembre 2024 et janvier 2025 pour des raisons liées à leur orientation sexuelle ou à leur identité de genre. Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une stratégie de diversion conçue pour détourner l’attention des difficultés socio-économiques en ciblant des groupes marginalisés.