Dans une publication faite sur sa page Facebook, Claudine Afiavi Prudencio adresse ses félicitations au Président de la République du Bénin pour la révision constitutionnelle adoptée dans la nuit du 14 au 15 novembre 2025. Pour elle, c’est un «acte fondateur» et une «respiration nouvelle donnée à la République». Elle salue la rigueur stratégique du Chef de l’État et la clairvoyance des députés qui ont voté la réforme. De ses mots, cette révision incarne une vision politique patiente, méthodique et tournée vers un avenir institutionnel plus stable et mature.
L’intégralité de sa publication 👇
«Excellence Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi, en cette aube où l’histoire nationale se réveille avec un éclat singulier, de vous adresser mes plus profondes félicitations pour la révision constitutionnelle intervenue dans la nuit d’hier à ce matin, une révision dont la portée, la méthode et l’intelligence politique resteront, assurément, comme l’un des jalons majeurs de notre trajectoire républicaine contemporaine.
Monsieur le Président de la République,
Il est des moments où les nations se dépassent, et des instants où les dirigeants inscrivent leur nom dans la longue durée. Ce qui s’est accompli cette nuit n’est pas seulement un acte juridique. C’est un acte fondateur. C’est une respiration nouvelle donnée à la République. C’est l’aboutissement d’une vision que vous portez avec une rigueur d’artisan et la lucidité d’un stratège. C’est, enfin, la marque d’un Chef d’État qui gouverne non par impulsion, mais par architecture.
En conduisant cette révision de bout en bout, avec la maîtrise tranquille qui vous caractérise, vous avez démontré que le leadership moderne n’est ni fracas, ni ostentation, mais force réfléchie, persévérance silencieuse, intellect méthodique. Vous avez confirmé, une fois encore, que la gouvernance est un art, un art subtil, exigeant, presque philosophique, où se conjuguent la probité, la constance, la hauteur de vue et la capacité rare à transformer le temps court en temps long.
Excellence Monsieur le Président de la République,
La réforme constitutionnelle que vous venez d’inscrire dans le marbre des institutions béninoises ne constitue pas une simple adaptation technique. Elle porte la marque des grandes œuvres d’État : celles qui réforment sans brusquer, qui innovent sans dénaturer, qui projettent sans rompre. Elle témoigne de cette conviction profonde qui vous habite : celle selon laquelle le progrès n’est jamais le fruit du hasard, mais celui d’une volonté ferme et éclairée.
À travers cette réforme, vous avez fait plus que réajuster le cadre juridique de la République ; vous avez redonné souffle, rythme et cohérence à l’idéal national. Vous avez rappelé que la Constitution n’est pas un texte figé, mais une charpente vivante, appelée à évoluer pour accompagner l’ascension d’un peuple qui refuse la stagnation et aspire à l’excellence. Je voudrais saluer en vous l’homme d’État rare, pour qui le pouvoir n’est ni un ornement ni un abri, mais un exigeant exercice de responsabilité. Je voudrais saluer le réformateur, le bâtisseur, l’architecte de la transformation nationale. Je voudrais saluer surtout l’esprit, cet esprit qui pense loin, agit juste et inscrit chaque décision dans le registre de l’histoire. Puisse cette révision constitutionnelle ouvrir pour notre pays un nouvel horizon d’efficacité, de stabilité et de maturité institutionnelle. Puisse-t-elle être l’écho fidèle de cette volonté qui est la vôtre : offrir au Bénin un avenir qui ne s’improvise pas, mais se construit, patiemment, résolument, magistralement. Je tiens également à rendre un hommage appuyé et profondément empreint de considération à l’ensemble des Députés de la Nation qui ont, par leur vote éclairé, accompagné cette révision constitutionnelle d’une portée exceptionnelle. En se plaçant résolument du côté de l’intérêt supérieur de la République, ils ont démontré que la Représentation nationale demeure ce haut lieu de discernement, de responsabilité et de loyauté envers les exigences de l’État.
Par cet acte solennel, les Honorables Députés ont rappelé à tous que la démocratie s’affermit lorsque ceux qui en sont les gardiens éclairent le chemin de la réforme par la sagesse, la mesure et le courage politique. Ils méritent, à ce titre, notre reconnaissance et notre profonde considération, pour avoir contribué avec dignité et gravité à l’écriture d’une page essentielle de l’histoire institutionnelle de notre pays.
Veuillez recevoir, Excellence Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma très haute considération et de mon indéfectible attachement aux valeurs que vous incarnez.
Claudine Afiavi PRUDENCIO»

