Supposées officines pour déstabiliser le Bénin: l’analyse de Candide Azannaï

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La déclaration du Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, lors de l’émission « Questions d’actualité avec le porte-parole du gouvernement » du 30 avril 2025, continue de faire réagir plus d’un. En dénonçant l’existence d’officines financées pour déstabiliser le Bénin, il a éveillé des doutes au sein de toute la classe politique. Selon le porte-parole du gouvernement, des groupes disposeraient de moyens conséquents et seraient actifs aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Le dimanche 4 mai dernier, lors d’une causerie politique diffusée sur YouTube, l’ancien ministre et président du parti « Restaurer l’espoir », Candide Azannaï, a vivement critiqué ces accusations, les qualifiant de «graves» et potentiellement manipulatrices. Candide Azannaï n’a pas retenu ses mots. Pour lui, une telle déclaration ne peut être prise à la légère, surtout venant d’un haut responsable gouvernemental. Il estime que si le pouvoir est au courant de ces prétendues menaces avant 2025, alors il devrait déjà agir et ne pas simplement lancer de vagues alertes. L’ancien député met en garde contre une instrumentalisation politique de la peur, qu’il perçoit comme une stratégie visant à influencer l’opinion publique. Selon lui, dans les jeux politiques, il est fréquent de «créer un ennemi», de le diaboliser et d’en faire un prétexte pour asseoir certaines décisions. Candide Azannaï souligne que le timing de ces accusations est troublant, étant donné que 2025 marque la dernière année du mandat du président Patrice Talon. Il appelle ainsi à une vigilance accrue et invite la population à ne pas se laisser entraîner dans une campagne de peur orchestrée.

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