Le gouvernement zimbabwéen a pris une décision radicale pour réorganiser l’économie locale en interdisant les ventes de rue, le commerce nocturne et la vente de vêtements de seconde main. Cette mesure vise à créer un environnement commercial plus formel et structuré, favorable aux entreprises légales qui paient des impôts et des taxes.Selon le ministre des Collectivités locales et des Travaux publics Daniel Garwe, cette décision est motivée par la nécessité de protéger les commerçants légalement établis contre la concurrence déloyale des vendeurs de rue. Les autorités souhaitent également lutter plus efficacement contre le trafic de stupéfiants et d’autres substances illicites, souvent liées au commerce informel. Cependant , l’interdiction de ces activités pourrait avoir des impacts significatifs sur l’économie zimbabwéenne, notamment sur les milliers de personnes qui dépendent du commerce informel pour survivre. Pour atténuer ces impacts, le gouvernement devra prendre des mesures pour accompagner ces personnes et les aider à se reconvertir dans des activités légales.
Gabin TOVONON
