Ancienne footballeuse de bon niveau universitaire, la native de Kinshasa, qui court pour le Canada, a été éliminée en demi-finale du 200 mètres. Insuffisant pour se hisser en finale, malgré un record personnel battu.
Septième de sa série en demie, en 22’’81, la Canadienne aux racines congolaises ne vivra pas une première finale olympique. Mais qu’importe, elle a déjà réussi ses Jeux.
Drôle de destin en tout cas que celui de Jacqueline Madogo. Âgée de 24 ans, la native de Kinshasa ne pensait même pas prendre part à Paris 2024, bien qu’elle ait couru lors des qualifications canadiennes en juillet.
« N’ayant pas atteint les minimas, je devais me qualifier par l’intermédiaire du système de points, en faisant partie des 48 meilleures sur chacune des épreuves.
J’ai finalement réussi à récolter assez de points pour en faire partie en allant toute la saison dans des compétitions de haut niveau.
Je n’ai pas su directement, le jour des essais, que j’étais qualifiée. J’ai reçu le courriel trois jours après», a-t-elle confié à la presse canadienne.
Lors de son parcours pour les qualifications, elle a bénéficié de l’apport psychologique de l’ensemble de sa famille et naturellement celui de ses parents auxquels elle a tenu à rendre hommage.
«J’étais vraiment contente, c’était un beau moment. Je voulais partager ça avec eux. Ils étaient là avec moi depuis le début de mon cheminement.
Ce sont eux qui m’ont poussée à me mettre à 100 % sur l’athlétisme en mettant de côté le soccer (nom américain du football, NDLR).
Je ne pensais pas, lorsque j’ai commencé l’athlétisme, que je serais en route vers les JO 2024. C’est une belle surprise et le résultat d’une belle progression», a-t-elle ajouté.
La route reste encore longue pour celle qui devra prouver davantage pour s’asseoir à la table avec les grandes de cette discipline.
A elle de continuer sur cette dynamique pour atteindre son objectif et revenir avec des ambitions légitimes à Los Angeles, en 2028.
Avec Michel TOBO
ACTUALITE.CD – RD Congo
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