Devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), ce lundi 27 janvier 2025, Louis Philippe Houndégnon, ancien Directeur Général de la Police Nationale, a nié toute implication dans l’affaire dite de tentative de coup d’État.
À la barre, l’ancien patron de la police a été clair: il n’est mêlé de loin où de près à un quelconque projet de déstabilisation de l’Etat. Il s’est lancé dans une comparaison grammaticale, évoquant les notions de «sujet apparent» et de «sujet réel». Selon lui, on l’accuse à tort d’être l’homme clé de cette histoire, alors qu’il ne serait qu’un prétexte dans un dossier qui semble plus vaste. Et il a ajouté, avec une certaine assurance : «Un policier ne fait pas de coup d’État, et ne peut pas en faire».
Mais là où les choses deviennent intéressantes, c’est quand Houndégnon commence à donner des noms. Devant la Cour, il a révélé que des gens l’auraient approché pour participer à ce fameux projet de coup d’État. Et pas n’importe qui, deux généraux et un ancien ministre. Pour l’instant, leurs identités n’ont pas encore été divulguées publiquement.
Après ces déclarations, l’audience a été suspendue et reportée au 24 février 2025. Ce délai permettra, d’apporter plus de lumière sur cette affaire.
Bérenger HOUNHOUEGNON