Affaire présumé Frère Hounvi: Le gouvernement réagit 

Droits de l'Homme

Le dossier présumé Frère Hounvi continue de nourrir les débats. Lors d’une causerie-débat hier, 06 septembre 2024 à Cotonou, le porte-parole du Gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji a apporté quelques éléments d’éclaircissements sans pourtant vouloir faire des commentaires tendancieux.

« Ce n’est pas l’affaire du Gouvernement. Ce n’est pas le gouvernement qui l’a interpellé», a-t-il lâché aux journalistes. A en croire le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, il suit comme tout béninois l’évolution de cette affaire.
«Je laisse la Justice faire son travail comme elle a commencé à le faire. On a vu qu’il y avait un aspect qui a été vidé, il me semble qu’il en reste d’autres. Nous allons être attentifs, en bon Démocrates, observer la Justice qui fait son travail», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, en faisant le parallélisme entre Frère Hounvi et Steve Amoussou, Wilfried Léandre Houngbedji a précisé ce que c’est que la liberté d’expression. « La liberté d’expression, c’est le droit de dire ce que vous voulez, écrire même ce que vous voulez. Et c’est surtout le devoir d’assumer; soit vous justifiez soit vous assumez les conséquences».

Mais, il a insisté à savoir si ce que le mis en cause ( Steve Amoussou ou Frère Hounvi) fait au quotidien est-il vraiment de la liberté d’expression. « Entre nous, est-ce que ce que notre collègue, notre ami fait nous sommes typiquement dans la liberté d’expression, ou nous sommes dans l’activisme politique où à la base des calomnies et de médisances, on essaie de déconstruire les autres et de les défaire aux yeux de la société ?», a-t-il cherché à savoir.
Toute personne qui considère le travail de ce monsieur comme une liberté d’expression, le Porte-parole lui suggère de se mettre à la place de ceux que ses chroniques ont toujours visé.
« Mettez-vous à la place du Professeur Sossa, du cadavre de Roger Gbégnonvi. Ne parlez de Wilfried Léandre Houngbedji. Moi en acceptant cette fonction, je considère que j’ai fait don de ma fonction, de mon honneur et on peut dire tout ce qu’on veut. Mettez-vous à la place du Professeur Djogbenou, du président Talon, de tous les autres», a-t-il invité.

Pour l’ancien journaliste à la plume critique, il ne s’agit de critique.
« Si c’est de la critique, j’achète. Moi je veux que l’on me critique. Je suis le premier défenseur de l’esprit critique. En tant que journaliste j’ai fait ça tout le temps. Et rassurez-vous, je suis un vrai  » béninois sans peur et un béninois sans reproche ». Même en étant dans le journal du service public, j’ai eu une plume critique et j’assumais», a-t-il fait comprendre.

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