En Afrique du Sud, un scandale fait le chou gras des réseaux sociaux depuis quelques jours. Une enseignante âgée de 33 ans a été interpellée après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos compromettantes qui l’affichent dans une relation sexuelle avec l’un de ses élèves, un adolescent de seulement 15 ans. La propagation rapide des vidéos a provoqué une vague d’indignation aussi bien dans le pays qu’au-delà de ses frontières. Alertées, les autorités ont aussitôt ouvert une enquête pour abus sexuel sur mineur. L’adolescent, reconnu comme victime au regard de la loi, a été placé sous protection afin de préserver son intégrité physique et psychologique. Cette affaire suscite une profonde inquiétude au sein de l’opinion publique et relance le débat sur la sécurité des élèves dans les établissements scolaires.
De nombreux citoyens dénoncent une trahison grave de la mission éducative confiée aux enseignants. Plusieurs organisations de défense des droits de l’enfant appellent à des sanctions sévères et à un contrôle plus rigoureux du personnel éducatif. Accusée également de violences physiques et sexuelles, l’enseignante se retrouve au centre d’un dossier judiciaire lourd de conséquences. Pendant que la justice poursuit ses investigations pour situer toutes les responsabilités, ce scandale laisse une école sous le choc, des parents révoltés et un pays profondément marqué par une affaire qui met à mal les valeurs fondamentales de l’éducation.
Par ailleurs, selon quelques observateurs, ces vidéos qui circulent ne reflètent pas la réalité. C’aurait été une récupération pour faire du buzz et aussi ternir l’image des deux personnes. Car l’enfant qui se trouve dans la vidéo est plus mature que l’élève victime d’agression sexuelle. Le visage de l’enseignante n’est vraisemblablement pas celui affiché dans les vidéos.
Gabin TOVONON

