Une attaque brutale perpétrée le 8 janvier au nord du Bénin, dans la région frontalière du Niger et du Burkina Faso, a coûté la vie à au moins 28 soldats béninois. Les assaillants, membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à Al-Qaida, ont frappé fort, suscitant l’indignation de la communauté internationale.
L’Union africaine, par la voix de son président Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa profonde solidarité avec le peuple béninois, qualifiant cette violence de « barbarie ». Cette attaque, la plus meurtrière contre les forces béninoises depuis 2021, rappelle les défis sécuritaires auxquels le pays fait face dans la lutte contre le terrorisme. Si le président Patrice Talon avait reconnu en décembre dernier que ce combat reste une faiblesse pour le Bénin, il avait également promis des investissements conséquents pour renforcer les capacités de l’armée. Une rencontre entre le chef de l’État et la hiérarchie militaire est attendue dans les prochains jours pour resserrer les rangs.
Malgré ce drame, le message reste clair : le Bénin ne cèdera aucun pouce de son territoire aux groupes armés.
Bérenger HOUNHOUEGNON
