(Déjà des résultats significatifs en Afrique de l’Ouest et du Centre)
Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) en partenariat avec Speak Up Africa a organisé mercredi 5 Mars 2025, un webinaire sur la thématique de la femme. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’édition 2025 de la journée internationale de la femme. Elle a réuni quatre panelistes et une centaine de journalistes autour du thème : « Plaidoyer et changement social: amplifier les initiatives locales pour un impact durable »
Dieudonné SODABI
Ce rendez-vous virtuel de REMAPSEN, premier de l’année 2025 est focalisée sur le projet : « Voix Essentielles ». Une initiative innovante de Speak Up Africa, née d’un constat selon lequel, les organisations de femmes, surtout celles de base communautaires, ne sont pas assez représentées dans les grandes instances de prise de décisions. Or, les femmes sont au début des préoccupations voire même, les mieux habilitées pour décider de ce qui peut être fait pour que le problème soit résolu. A l’analyse, les causes de cette absence des femmes sur les instances décisionnelles sont plus profondes. En les évoquant lors du webinaire, Awa Yanogo, chargée du Plaidoyer à Speak Up Africa a mis l’accent sur la peur, le manque de confiance en soi et les pesanteurs socioculturels. << L’initiative « Voix Essentielles » est venue pour palier à tous ces défis, donner de la confiance aux femmes, renforcer leur leadership afin de leur permettre de mieux s’organiser, de mieux connaître de façon technique, les défis, les difficultés et de pouvoir s’assoir à la table de décisions>>, a précisé la chargée du Plaidoyer à Speak Up Africa.
Dans cette optique, des organisations de femmes et de filles œuvrant au niveau communautaire en Afrique francophone de l’Ouest ont été engagées. Il s’agit speécifiquement des organisations œuvrant pour la promotion du genre et l’amélioration des conditions des femme, la formation et le plaidoyer dans le secteur de la santé sur les thèmes tels que le VIH/SIDA, la Tuberculose (TB), la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR), le Paludisme, les Violences basées sur le genre (VBG), le Changement Climatique et la Vaccination. Au nombre des organisations de femmes et de filles ayant bénéficié du soutien de speak Up Africa pour la mise en œuvre du projet, figurent l’Association Sénégalaise pour l’avenir de la Femme et de l’Enfant, l’Association de Soutien aux Enfants et femmes vulnérables au Burkina Faso et l’Union Nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire. Trois organisations cibles qui, depuis la phase d’expérimentation du projet, ont oeuvré pour l’atteinte des résultats significatifs dans leur pays respectifs.
Des résultats qui augurent d’une perspective heureuse
Selon les précisions de Awa Yanogo, chargée du Plaidoyer à Speak Up Africa lors du webinaire, après la phase d’expérimentation, la phase 1 du Projet lancée en juillet 2021 au Sénégal, Burkina Faso et en Côte D’Ivoire, a permis d’orienter 21 OSC par l’équipe locale du FM sur le NFM 4 et faire participer 19 au dialogue national. Aussi a-t-elle ajouté, le CCM s’est engagé dans les 03 pays pour soutenir les OSC dans les processus du Fonds mondial, 27 femmes leaders ont intégré des instances de décisions publiques, 02 OSC du Burkina Faso sont devenues bénéficiaires de subventions du Fonds mondial, 1100 personnes formées dans les 3 pays de 2023 à 2024 et 487 activités mises en oeuvre dans les 3 pays. << Nous faisons beaucoup de sensibilisation à travers des dialogues intergénérationnels, au niveau des communautés et cela nous permet d’être au plus profond même de nos communautés pour pouvoir vraiment parler de nos difficultés, des questions sur la santé sexuelle et reproductive, des adolescents et des jeunes>>, a souligné Fatimata Lamine SY, Présidente de l’Association Sénégalaise pour l’avenir de la Femme et de l’Enfant. Pour Anne Cécile KONAN, Présidente de l’Union Nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire, grâce au projet « Voix Essentielles », des femmes handicapées ont été organisées en association. Ce qui a permis leur participation à tous les débats sociopolitiques et économiques de leur localité. << Sur le plan communautaire, nous avons des résultats aussi bien qualitatifs que quantitatifs parce que nous avons formé plus d’une centaine de femmes sur les thématiques de santé, sur la prise de parole et renforcer leur leadership sur l’autonomisation financière>>, a salué Armanda SAWADOGO, Secrétaire générale de l’Association de Soutien aux Enfants et femmes vulnérables au Burkina Faso.
Mis en œuvre en partenariat avec la Fondation Chanel, le projet » Voix Essentielles » est à ce jour à sa phase 2 avec la prise en compte du Bénin et du Togo où des actions sont engagées pour transformer les normes sociales et culturelles, et lutter contre les lois, politiques et pratiques discriminatoires qui contribuent aux inégalités entre les sexes et augmentent la vulnérabilité des femmes et des filles aux maladies.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
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