Le Bénin est confronté à une augmentation alarmante des violences basées sur le genre, en particulier des viols. En effet, plus de 1500 cas ont déjà été enregistrés au cours du premier semestre de l’année 2025. C’est ce qu’a indiqué Madame Chimène Yédjénou, juriste au pôle affaires juridiques de l’Institut National de la Femme (INF), lors de l’émission « L’entretien Grand Format » diffusée sur Bip Radio le dimanche 25 mai 2025. Selon cette juriste, des campagnes de sensibilisation ont été menées à travers tout le territoire national, ce qui a permis aux victimes de s’exprimer davantage: « Les gens dénoncent de plus en plus grâce aux campagnes de sensibilisation que nous menons, notamment lors du 8 mars ou durant les 16 jours d’activisme du 25 novembre au 10 décembre », a-t-elle précisé. Interrogée sur les lieux où ces actes se produisent le plus fréquemment, Mme Yédjénou a répondu avec franchise : « À la maison, à l’école, à l’église… les auteurs peuvent être des proches, des enseignants ou même des pasteurs », a-t-elle révélé. Face à cette situation, l’INF appelle à une action coordonnée entre les autorités, les communautés et les familles.
Il convient également de rappeler que l’Institut, en plus de ses actions de sensibilisation, accompagne les victimes dans leurs démarches judiciaires et psychologiques rapporte Beninwebtv.