L’affaire Kingbo Florence continue de faire du bruit sur les réseaux sociaux et dans les foyers béninois. La jeune tiktokeuse, interpellée après la diffusion d’une vidéo insultante visant le président de la République et plusieurs autorités, se retrouve désormais au cœur d’un véritable tourbillon judiciaire. Ce qui n’était qu’une séquence tournée pour « faire parler » est devenu un cas d’école sur les limites de la liberté d’expression à l’ère du numérique. Tout est parti d’une vidéo lancée à la va-vite devant son téléphone. Convaincue que son droit de parole pouvait s’étendre à toutes les provocations, Florence a tenu des propos qui ont rapidement mis le feu aux poudres. En quelques heures, sa séquence s’est répandue comme un incendie sur TikTok, créant un buzz immédiat. Un buzz qui, visiblement, était recherché. Dans ses propres mots, elle qualifiait la vidéo de « virale », comme si la provocation devait devenir un tremplin pour son audience.Mais entre le buzz et le tribunal, la frontière reste mince. Les lois ne disparaissent pas sous un filtre TikTok. Insulter publiquement une autorité reste interdit au Bénin. Et le chemin du « viral au pénal » se franchit en un clic.
