Les députés ont adopté à l’unanimité, ce jeudi 16 janvier 2025, une nouvelle loi encadrant l’exercice en clientèle privée des professionnels de santé. Après des mois de travail et des débats passionnés, cette avancée législative vise à garantir des soins de qualité pour tous et à mettre de l’ordre dans un secteur parfois jugé flou.
Avec ses 95 articles répartis sur 11 chapitres, la loi aborde des sujets variés: les autorisations d’installation, les critères de qualité des praticiens, les conditions pour ouvrir une clinique privée, et même les sanctions en cas de manquement. L’un des points forts de cette réforme est son alignement avec la carte sanitaire nationale, pour mieux répartir les services de santé à travers le pays. Si tout le monde s’accorde sur l’importance de cette loi, des députés, comme Bio Boni Sina Ounigui, ont soulevé des problèmes concrets, notamment l’accès aux médicaments pour les populations rurales, comme celles de Gogounou, qui doivent parcourir de longues distances avant de faire soigner.
Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a salué cette adoption comme un grand pas pour le Bénin. Une fois promulguée, cette loi promet de clarifier les règles dans ce secteur clé, tout en s’adaptant aux réalités économiques du pays. Elle pourrait aussi offrir un meilleur équilibre entre services publics et privés, avec l’espoir que tout béninois, où qu’il soit, ait enfin accès à des soins de qualité sans se ruiner.
