La Police républicaine traverse une période compliquée avec des décès successifs des agents. Entre le 31 décembre 2024 et le 3 janvier 2025, cinq hommes du rang ont perdu la vie, plongeant leurs collègues et leurs familles dans une profonde tristesse.
En effet, le 31 décembre, dernier jour de l’année 2024, l’agent de police de première classe Fatondji Ghislain, assistant régisseur au commissariat d’Agblangandan, à quitté les siens suite à une courte maladie. Ce même jour, le commissaire Chabi Fidèle, en charge du commissariat de Ouassa-Péhunco, a tiré sa révérence. Hospitalisé pour des douleurs abdominales, ce professionnel respecté, ancien gendarme avec 24 ans de carrière, s’est éteint brusquement, laissant derrière lui une épouse enceinte et quatre enfants. Sa disparition a suscité une vive émotion, et un dernier hommage lui a été rendu à Parakou le 1er janvier avant son inhumation.
Les mauvaises nouvelles se sont enchaînées avec la perte, le 02 janvier 2025, d’un policier dans un accident de la route. Un autre policier, impliqué dans le même accident, en est sorti gravement blessé. Et le 3 janvier, deux autres figures de la Police républicaine ont également rendu l’âme: AYEKONI Julien, autrefois en poste à la direction départementale des Collines, et le commissaire Étienne Dassi, en fonction à Gohomey. En l’espace de 48 heures, ces disparitions ont endeuillé davantage une institution déjà sous le choc.
Ces disparitions successives, survenues dans des circonstances diverses, rappellent les défis et sacrifices que vivent quotidiennement les forces de l’ordre au service de la nation.
Bérenger HOUNHOUEGNON