- Les déclarations accablantes du Colonel Dieudonné TEVOEDJRE
Le procès d’Olivier Boko, homme d’affaires, et d’Oswald Homeky, ancien ministre, accusés de tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon, continue de faire couler beaucoup d’encre à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Ce mardi 28 janvier 2025, le procureur a ordonné la poursuite des débats sans les avocats de la défense.
Malgré un délai de 5 jours accordé par la juridiction spéciale pour leur permettre de constituer une nouvelle défense, les deux accusés se sont présentés une fois de plus sans avocats. Cette absence prolongée de représentants légaux a été constatée par la Cour. Face à cette situation, le procureur a demandé la poursuite des audiences en l’absence d’avocats, une requête qui a été acceptée par la Cour. Les débats ont donc été ouverts, malgré l’absence de défense pour les accusés. Une situation qui soulève de nombreuses questions sur le respect des droits de la défense et l’équité du procès.
L’audience a ffectivement démarré sans la présence des avocats des prévenus. A la barre, le Colonel Tevoedjrè lève un coin de voile sur le projet de tentative de coup d’Etat. Mais, quand il est entré pour la première fois en contact avec l’ancien Ministre des Sports Oswald Homeky ? « Tout a commencé le 30 mai 2024. Le 30 juillet, c’est la première fois qu’il ( HOMEKY) m’a parlé du coup d’Etat. » a-t-il lâché avant de précisé « Le 30 septembre était la date initiale du coup d’Etat. (…) « La date a été ramenée au 27 septembre. »
Il confie qu’il n’a jamais discuté du projet du coup d’Etat avec Homeky. Il a par ailleurs reprecisé que si le coup d’Etat avait réussi, qu’il était prévu qu’il soit le chef de la junte militaire, qu’il conduise la transition jusqu’en 2026.
Les débats se font avec passion dans la salle d’audience où la tension paraît électrique.
