La cour constitutionnelle a tranché sur les recours déposés contre Rachidi Gbadamassi. Il est ressort que ce dernier n’a pas violé la constitution avec ses déclarations jugées «vulgaires» et «offensantes» contre Adrien Houngbédji, l’ancien président de l’Assemblée nationale. Ce mardi 20 février 2025, les sept sages ont rendu leur verdict, mettant un point final à cette affaire.
Les quatre recours déposés contre lui dénonçaient une atteinte à la dignité humaine et une menace pour l’ordre constitutionnel. Les plaignants estimaient que ses propos, tenus lors d’une sortie médiatique, portaient atteinte à la dignité humaine et à la liberté d’expression. Ils accusaient aussi l’homme politique de menacer l’ordre constitutionnel. En clair, ils demandaient des excuses publiques et des dédommagements pour les propos qu’ils jugeaient déplacés.
Après examen, les sept sages ont conclu que ses déclarations relevaient de la rhétorique politique et ne compromettaient ni la stabilité du pays ni la liberté d’expression. Cependant, la cour s’est déclarée incompétente pour statuer sur les demandes de dédommagements et les plaintes liées au code du numérique, estimant que cela relevait d’une autre juridiction. L’avocat de Gbadamassi, lui, avait déjà soulevé cette question, affirmant que l’affaire relevait du judiciaire et non du constitutionnel.
Avec ce verdict, Rachidi Gbadamassi sort blanchi de cette affaire sur le plan constitutionnel. Mais dans l’arène politique, cette bataille de mots pourrait bien laisser des traces.
Bérenger HOUNHOUEGNON