Au Mali, la Cour constitutionnelle a rendu une décision relative à la destitution du président de la transition, Assimi Goïta. Dans son verdict, la haute juridiction a déclaré son incompétence pour statuer sur cette requête. Cette décision, motivée par l’absence d’une assemblée législative élue, suscite de nombreux débats politiques. Dans un contexte malien marqué par des transitions récurrentes, cette situation met en exergue les défis auxquels la justice est confrontée face à une légitimité institutionnelle fréquemment contestée. La mise en place d’un parlement fonctionnel demeure essentielle pour assurer l’équilibre des pouvoirs ainsi que le contrôle de l’exécutif, et son absence soulève d’importantes interrogations.
✍️Gabin TOVONON