Élections générales de 2026: la CENA prête à accompagner toutes les initiatives de paix de la Société civile

Politique

Les élections générales de 2026 approchent à grands pas, et les organisations de la société civile prennent les devants pour assurer un scrutin transparent et sans violence. Ce mardi 18 mars 2025, la plateforme électorale des organisations de la société civile pour les élections a rencontré la Commission électorale nationale autonome (CENA) afin de discuter des défis à relever et des actions à mener. L’objectif est de mettre en place les dispositifs nécessaires pour prévenir les tensions, garantir une large participation citoyenne et veiller à ce que chaque citoyen puisse voter en toute sérénité.

Les membres de la Plateforme Electorale des OSC et l’équipe de la CENA, posant ici.

Face aux enjeux d’un double scrutin (législatives et présidentielle), la société civile entend jouer pleinement son rôle. «On veut des élections crédibles, transparentes et surtout paisibles en 2026», a insisté Madame Léontine Idohou, présidente du Rifonga et membre de la plateforme. Les discussions ont donc tourné autour des actions à mener avant, pendant et après les scrutins pour que tout se déroule dans la paix. Dans la période pré-électorale, la plateforme prévoit de signer une charte de paix et de non-violence avec les partis politiques, d’organiser un atelier méthodologique sur la liste électorale et de déployer des moniteurs pour surveiller le processus électoral. « Il faut qu’on anticipe les tensions. On ne veut pas que le jour du vote, des gens disent qu’ils ne retrouvent pas leur nom sur la liste », a souligné Landry Ganye, coordonnateur de la plateforme. Pendant le scrutin, trois salles de situation électorale seront mises en place pour surveiller en temps réel le déroulement du vote et trouver des solutions immédiates aux crises. Enfin, après les élections, un suivi des promesses électorales sera fait pour surveiller le travail élus.

La CENA, de son côté, se dit prête à accompagner ces initiatives. Elle insiste surtout sur la sensibilisation des électeurs face aux nouvelles règles du code électoral, notamment le couplage des scrutins et les réformes du code électoral. «Il faudra expliquer aux citoyens qu’il y aura deux urnes, deux bulletins différents. On fera notre part en formant les agents électoraux et en mettant des repères visuels sur les urnes, mais il faudra aussi un gros travail de sensibilisation », a expliqué Sacca Lafia, président de la CENA. Pour faciliter l’orientation des électeurs dans les grands centres urbains où plusieurs bureaux de vote seront installés, il suggère que: «Quand il y a dix salles dans un centre, c’est la pagaille. Si vous pouvez mettre des gens pour aider à l’orientation, ça éviterait du stress aux électeurs ».

La mobilisation est donc lancée, et les prochaines étapes seront décisives. La société civile prévoit d’élargir ses discussions avec l’ANIP, les partis politiques et d’autres institutions impliquées dans le processus électoral. D’ici là, la CENA finalisera son chronogramme officiel des élections, qui sera bientôt rendu public pour permettre à tous les acteurs de bien se préparer.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c

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Bérenger HOUNHOUEGNON

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