Le président Patrice Talon était au Palais des Gouverneurs ce vendredi 20 décembre 2024. Face aux députés, le Chef a fait la caricature du Bénin d’aujourd’hui. Selon le président Talon, le pays qu’il dirige depuis 2016 à retrouvé son chemin de développement irréversible.
« Alors que le monde s’enfonce globalement dans un cycle d’incertitudes et d’instabilité que les foyers de tensions se multiplient ici et là déstabilisant l’économie mondiale, que la démocratie, l’ordre mondial, la coopération internationale et le climat paraissent plus que jamais mal en point, le Bénin connaît sans tapage d’avance sur le chemin de son développement et de la consolidation de son unité », a-t-il déclaré.
À l’en croire, « nos succès sont incontournables dans tous les domaines même si leurs effets ne sont pas toujours immédiatement perceptibles».
Si plusieurs secteurs sont positivement impactés, il reste de tout de même des efforts à faire dans d’autres domaines. Patrice Talon l’a reconnu dans son discours. En effet, il a mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme. Le Bénin est encore à la peine.
« Le seul domaine dans lequel nous sommes toujours à la peine reste celui de la lutte contre le terrorisme sur la frontière nord du territoire», a déclaré le premier Magistrat du Bénin.
Il a fait savoir que malgré les moyens que déploient le gouvernement pour contenir le mal, voire de le faire reculer, « les forces de défense envoyés au front à la frontière nord continuent d’être éprouvées par des terroristes en totale liberté dans des pays voisins ».
Face au mal, le gouvernement entend continuer les efforts. « Je peux vous affirmer que les investissements qui sont en cours nous permettront sous peu de tenir les terroristes loin de notre territoire », a-t-il rassuré.
L’autre point d’insatisfaction soulevé par le locataire de la Marina est le faible pouvoir d’achat des populations. « La cherté de la vie et le faible pouvoir d’achat du plus grand nombre d’entre nous, demeurent eux aussi pour moi, un point d’insatisfaction et de peine», a-t-il souligné.
Pour amortir le choc, l’action commune est toujours en cours.
« Mais en vérité, un pouvoir d’achat suffisant pour chacun de nous tous, n’est-il pas l’objectif final de notre action commune ? Est-il réaliste que, venant de si loin, nous soyons déjà tous, satisfaits de tout ? Nous n’y sommes pas encore, mais ensemble nous construisons jour après jour le pays, afin qu’il offre à chacun, à terme, les meilleures opportunités d’épanouissement en fonction des efforts fournis. C’est ainsi que, dans chacun des domaines fondamentaux permettant au pays de parvenir à cette étape, nos progrès sont continus et incontestables », a-t-il fait savoir.
