Formations universitaires des Africains en France : Emmanuel Macron brise le rêve aux étudiants de 03 pays francophones

International

Si la France demeure la première destination d’études pour les ressortissants des pays francophones, les étudiants de trois pays de l’Afrique de l’Ouest ne pourront pas voyager sur l’hexagone, un pays de rêve pour la plupart. Il s’agit du Niger, Burkina-Faso et Mali.

M H.


Dans une publication du vendredi 15 septembre 2023 du journal ‘’Le Monde’’, il a été rapporté que les étudiants des trois pays cités ont reçu un message du Ministère des Affaires Etrangères qui les informe de l’annulation de leur séjour en France du fait de la crise diplomatique en cours. « J’ai le regret de vous informer que nous annulons notre soutien pour votre séjour en France, toutes les prestations de Campus France sont annulées (billet d’avion, allocations et assurance santé) », peut-on lire dans la correspondance adressée le 30 août 2023 aux étudiants du Niger, Burkina-Faso et Mali désireux d’aller étudier en France. Il faut préciser que la France est la destination privilégiée par bon nombre d’étudiants francophones. En effet, selon les chiffres du Gouvernement français, en 2021-2022, la France a accueilli près de 92 000 étudiants subsahariens, ce qui représente 14% des étudiants mobiles de la région et 23% du nombre d’étudiants de nationalité étrangère sur le territoire français. « Le pays est particulièrement attractif auprès des étudiants francophones : les 20 premiers pays d’origine des étudiants subsahariens en France sont des pays où le français est langue d’enseignement. Les Sénégalais demeurent les étudiants subsahariens les plus nombreux en France, devant les Ivoiriens et les Camerounais. La croissance du nombre d’étudiants subsahariens en France (+40% entre 2016 et 2021) est deux fois plus rapide que depuis les autres zones (+21% en moyenne). Ces 92 000 étudiants subsahariens sont majoritairement des hommes (56 %), étudient à l’université (70 %), y choisissent largement les disciplines scientifiques (32 %) et s’inscrivent avant tout au niveau licence (56 %) », a fait savoir le rapport du Ministère des Affaires Etrangères français.

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