Grâce présidentielle à Joël Aïvo et Reckya Madougou: Ce que Talon en pense à nouveau

Droits de l'Homme

Depuis 2021, les figures de l’opposition Reckya Madougou, ancienne ministre, et le professeur Joël Aïvo croupissent en prison, condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de réclusion pour financement de terrorisme et blanchiment de capitaux. Leur incarcération a suscité de vives réactions, tant sur le plan national qu’international, notamment après l’ordonnance de l’ONU appelant à leur libération. Pourtant, malgré les appels de plusieurs personnalités et organisations en leur faveur, ils demeurent derrière les barreaux.

À l’approche de 2026, les Béninois se questionnent : Patrice Talon, le président actuel du Bénin, accordera-t-il sa grâce à ces deux détenus politiques ? Lors d’une interview récente, la question lui a été posée directement, et sa réponse n’a pas laissé de place à l’ambiguïté : « Non. Si je le faisais, cela reviendrait à confirmer que les péchés commis sous le couvert de la politique sont plus pardonnables que les autres, et ce serait injuste. Si le prochain président estime que la politique entre parmi les critères d’attribution des grâces, libre à lui. Mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée », a expliqué le président.

Patrice Talon a également affirmé que, selon lui, Reckya Madougou et Joël Aïvo ne sont pas des « détenus politiques » : « Absolument pas. Ce sont des acteurs politiques condamnés et détenus, ce qui est différent. Nulle part dans le monde, faire de la politique ne fournit une quelconque immunité pour couvrir des actes délictueux », a-t-il ajouté.

Cette déclaration a fait l’effet d’une douche froide pour de nombreux Béninois qui espéraient une libération ou une grâce présidentielle. Si l’espoir d’une libération par grâce s’amenuise, l’affaire soulève des interrogations sur la manière dont la justice et la politique interagissent dans le pays. Pour les partisans des deux figures politiques emprisonnées, ces propos du président Talon semblent définitivement clore le chapitre d’une possible réconciliation ou amnistie.

Reste à savoir comment la situation évoluera au fil du temps et si, avec l’arrivée du prochain président, de nouvelles perspectives pourront être envisagées pour Madougou et Aïvo. En attendant, le débat sur leur incarcération continue de diviser les Béninois, entre défenseurs de l’État de droit et partisans de la clémence politique.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c

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