La semaine dernière Israël a fait exploser un réservoir d’eau dans la région de Rafah où se sont réfugiés plusieurs habitants déplacés de Gaza. Cet acte qualifié de crime contre l’humanité, fait l’objet d’une polémique entre les dirigeants.
Anges DJOMAKI
Alors que les habitants de cette région peinaient déjà à avoir suffisamment d’eau potable et de nourriture, Israël vient amplifier une situation à la limite déplorable. Au cours de la semaine qui s’est écoulée, l’armée israélienne a bombardé un important réservoir d’eau à Rafah, un acte qui viole directement le droit international humanitaire.
D’après les informations de RFI, l’explosion de ce point d’eau a été condamnée d’un « crime contre l’humanité qui perpétue dans le même temps une politique de punition collective ». Cependant, la presse israélienne nous apprend que l’ordre de bombarder ce réservoir d’eau n’a pas été émis des officiers supérieurs de l’armée israélienne. Une enquête a donc été ouverte à cet effet.