▪️L’État ouvre une enquête de santé
▪️Un audit de risques sanitaires en cours
Depuis quelques jours, des vidéos érotiques de Baltasar Ebang Engonga, dit « Bello », circulent sur les réseaux sociaux en Guinée équatoriale. L’affaire provoque un tollé.
Léandre HOUAN
Dans ces vidéos, « Bello » apparaît avec plusieurs femmes, dont certaines mariées, dans des hôtels, son bureau et divers lieux privés. La société est indignée et demande des sanctions contre le fonctionnaire et les personnes impliquées, selon notre confrère Realequatorialguinea.
Face à cette situation, le Parquet de la République, dirigé par le Procureur Général Anatolio Nzang Nguema, a réagi. Une enquête a été lancée pour déterminer si « Bello » est porteur d’une maladie sexuellement transmissible. Les autorités cherchent à établir si l’homme aurait délibérément propagé une maladie dans la population. Si prouvé, il pourrait être poursuivi pour atteinte à la santé publique, un délit selon la loi équato-guinéenne, précise le média.
Anatolio Nzang Nguema rappelle que la loi autorise les relations sexuelles consenties, mais punit sévèrement toute propagation intentionnelle d’une maladie infectieuse. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a des conjoints et d’autres personnes indirectement exposées », rapporte le procureur.
Les investigations visent actuellement à vérifier les éléments de preuve pour déterminer les charges éventuelles contre « Bello ». Celui-ci pourrait être sanctionné si l’enquête démontre une violation des règles de santé publique. En parallèle, le Parquet a précisé qu’un audit des risques sanitaires est en cours pour évaluer l’impact de cet incident sur la population.
Quelques images érotiques retrouvées chez le mis en cause.
