Harcèlement sexuel à l’UAC :un mauvais vent souffle pour l’enseignant harceleur

Éducation Société

Un scandale défraie la chronique à l’université d’Abomey-Calavi. Il s’agit d’une affaire de harcèlement sexuel impliquant une étudiante en troisième année de Sociologie-Anthropologie et son encadreur de mémoire qui est également le chef adjoint du département. Dès les prémices de l’affaire, le Rectorat a pris en charge le dossier. Sèkohoun Prisca Gogan, Secrétaire Générale de l’Université d’Abomey-Calavi et Présidente de l’Observatoire Genre de l’Université fait le point des actions entreprises sur Uac Web TV.

« Le Rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi a été effectivement informé d’un cas de harcèlement sexuel de la sur une personne vulnérable à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales. La situation de vulnérabilité ici, résulte du statut de la victime qui est bien sûr, une étudiante, tandis que l’auteur du harcèlement est son encadrant de mémoire et également le Chef Adjoint du Département de Socio-Anthropologie à la Fashs. Cette information a eu des répercussions sur la réputation de l’Université, notamment dans un contexte où celle-ci cherche à maintenir sa visibilité et sa crédibilité tant au niveau national qu’international.
Des mesures appropriées ont été prises par la Faculté des Sciences Humaines et Sociales. Une réunion a eu lieu en présence du chef du Département de Sociologie et Anthropologie et du mis en cause. À la suite de cette réunion, le dossier a été transféré au point focal de l’Institut National de la Femme au sein de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales. Une rencontre avait été planifiée avec le père de la victime, mais n’a malheureusement pas pu avoir lieu, le père ne s’étant pas rendu disponible.
L’information a été portée à la connaissance des autorités ministérielles, et des dispositions ont été prises pour suspendre le mis en cause de ses fonctions de Chef Adjoint de Département ainsi que de toute activité pédagogique et d’encadrement. Une lettre de saisine sera adressée incessamment au Procureur de la République.

Je tiens à rappeler à l’ensemble de la communauté universitaire que le harcèlement sexuel, lorsqu’il est commis en milieu éducatif, est puni par la loi et constitue une infraction aggravée. »
Ces différentes mesures entreprises par le Rectorat témoigne de la volonté des autorités rectorales à mettre un terme au même titre que le Gouvernement à cette violence qui n’a que trop duré. »

Rubensia CODJOVI

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